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BM 170-4 2012
Les armatures en bois des églises romanes d’Italie, une maison de Dreux et un sceau de la ville de Boulogne-sur-Mer

Ce numéro de varia offre trois articles très différents : le premier sur les armatures en bois des églises romanes d’Italie, par Tancredi Bella ; le deuxième sur une maison de Dreux, par Gaël Carré et Fabienne Audebrand ; le troisième sur un sceau de la ville de Boulogne-sur-Mer, par Ambre Vilain-De Bruyne. Vous y trouverez, en outre, les rubriques habituelles : actualités, chronique et bibliographie.
ARTICLES
À propos des armatures en bois dans les églises romanes de l’Italie du Nord. Saint-Ambroise et Saint-Celse de Milan, Saint-Michel de Pavie, par Tancredi Bella
Une maison du XIIe siècle à Dreux (Eure-et-Loir), par Gaël Carré et Fabienne Audebrand
La légende du Chevalier au cygne sur le sceau de la ville de Boulogne-sur-Mer : un hapax sigillaire, par Ambre Vilain-De Bruyne
ACTUALITÉ
Doubs. Besançon, une tour de défense urbaine devenue tour résidence, dans l’ancien hôpital du Saint-Esprit (1439-1451) [Marion Blanchet]
Doubs. Montbéliard, découverte d’un plafond peint dans l’ancien hôtel du Lion Rouge, 38, rue des Halles (Marie-Laure Bassi et Géraldine Mélot)
Oise. Une mise au tombeau partiellement reconstituée : Gisors et la statue de Joseph d’Arimathie du musée Vivenel de Compiègne (Étienne Hamon, Claire Iselin, Amélie Méthivier et Marie Payre)
Belgique. Chronique archéologique en Wallonie, 2011 et 2012 (Pierre Garrigou Grandchamp)
CHRONIQUE
Architecture religieuse et funéraire médiévale. La première architecture cistercienne : nouvelles interprétations (Sandrine Conan). — Liturgie et architecture : nouvelles perspectives à Saint-Julien de Brioude (Cécile Contassot). — L’église du collège Saint-Bernard à Paris à travers les comptes de construction (Sandrine Conan). — Faut-il laisser péricliter les vestiges de la chapelle Saint-Pierre de Bilhac ? (Laurence Cabrero-Ravel). — Nouveaux regards sur les plates-tombes, du Sud-Ouest à la Bourgogne (Vincent Debiais)
Architecture civile et ecclésiastique. XIe-XVIIIe siècle. Un programme résidentiel urbain encore mal connu en France : la maison tour (Pierre Garrigou Grandchamp). — Caves en Haute-Normandie : un gisement d’information sur la demeure (Pierre Garrigou Grandchamp). — Surveillance des Trésors : le logement du gardien (Pierre Garrigou Grandchamp)
Décors peints. Moyen Âge et Temps modernes. Corpus de décors peints profanes à Strasbourg (Pierre Garrigou Grandchamp). — Retour sur le « maître d’Oiron » (Emmanuel Lurin)
Mobilier liturgique, XVe siècle. Avis de recherche. Nouveau regard sur l’ancienne clôture Renaissance du chœur de la cathédrale de Rodez, et sur son modèle en bois (Évelyne Thomas)
Historiographie. La naissance du regard archéologique à l’égard des églises médiévales de France et d’Italie (Myra Nan Rosenfeld)
BIBLIOGRAPHIE
Architecture religieuse. Paolo Piva (dir.), Art médiéval. Les voies de l’espace liturgique ( Eric Palazzo ).- Jacques Lacoste, avec la collab. de Pauline Lascourrèges et de Françoise-Claire Legrand, La cathédrale de Lescar, le plus beau monument roman du Béarn ( Laurence Cabrero-Ravel ).- Jean-Philippe Meyer et Brigitte Kurmann-Schwarz, La cathédrale de Strasbourg. Chœur et transept : de l’art roman au gothique ( Marc Carel Schurr )
Architecture civile. Anne-Marie Flambard-Hericher, Scribla. La fin d’un château d’origine normande en Calabre ( Jean Mesqui ). Sylvie Campech et al., Le castrum de Mouret et ses châteaux ( Jean Mesqui ). Adrian J. Boas, Domestic Settings. Sources on Domestic Architecture and Day-to-Day Activities in the Crusader States ; Denys Pringle, The Churches of the Crusader Kingdom of Jerusalem. A Corpus, vol. IV, The Cities of Acre and Tyre with Addenda and Corrigenda to Volumes I-III… with drawings by Peter E. Leach ( Pierre Garrigou Grandchamp ). — Christophe Morin (dir.), Le naturel exalté. Marigny, ministre des arts au château de Ménars ( Patrick Ponsot )
Histoire de l’architecture. Jean Chapelot (dir.), Trente ans d’archéologie médiévale en France. Un bilan pour un avenir ( Andreas Hartmann-Virnich ). — Le relevé en architecture ou l’éternelle quête du vrai ( Patrick Ponsot ). — Martine Diot avec la collab. de Luis Alderete, Christel Guillot et Jean-Jacques Roman, Escaliers. études de structures du XIIe au XVIIIe siècle ( Patrick Ponsot ). — Jean-Yves Andrieux (dir.), Patrimoine. Sources et paradoxes de l’identité ( Françoise Hamon )
Sculpture. Cécile Ullmann (dir.), Révélation : le grand portail d’Autun ( Yves Christe ). — Stefan Roller (Hrsg.), Niclaus Gerhaert. Der Bildhauer des späten Mittelalters ; Cécile Dupeux, Roland Recht et Stefan Roller (éd.), Nicolas de Leyde, sculpteur du XVe siècle. Un regard moderne ( Albert Châtelet )
Manuscrits. Ilona Hans-Colas et Pascal Schandel, avec la collaboration de Hanno Wisjman, conseiller scientifique : François Avril, Bibliothèque nationale de France, Manuscrits enluminés des anciens Pays-Bas méridionaux, I, Manuscrits de Louis de Bruges ( Christian Heck ). — Julian M. Luxford et Michael A. Michael (éd.), Tributes to Nigel Morgan. Contexts of Medieval Art : Images, Objects and Ideas ( Christian Heck )
Divers. Stéphanie Moris, Les peintures romanes de la cathédrale Notre-Dame de Tournai ( Marie-Pasquine Subes ). — Rachel Touzé et al., Vantaux de porte à planches jointives du XIe au XIXe siècle ( Pierre Garrigou Grandchamp ). — Anne Bocquet-Liénard et Bruno Fajal (dir.), À propo[t]s de l’usage, de la production et de la circulation des terres cuites dans l’Europe du Nord-Ouest autour des XIVe-XVIe siècles ( Yves Henigfeld )
RÉSUMÉS ANALYTIQUES
À propos des armatures en bois dans les églises romanes de l’Italie du Nord. Saint-Ambroise et Saint-Celse de Milan, Saint-Michel de Pavie, par Tancredi Bella
Les archives de l’ingénieur Fernand de Dartein (1838-1912) sont une source considérable pour de nombreuses églises romanes de l’Italie du Nord. Elles rassemblent des matériaux graphiques très divers (croquis, dessins, lettres, planches), recueillis sur place en vue des gravures de la colossale monographie, Étude sur l’architecture lombarde (1865-1882). Observant les monuments pendant les restaurations de la seconde moitié du XIXe siècle, Dartein a noté d’intéressants détails de construction et a porté une grande attention à l’emploi du bois dans la construction romane. Les découvertes les plus intéressantes concernent la basilique Saint-Ambroise de Milan où l’on trouvait une sorte de chaînage, fait d’armatures en bois noyées dans les murs gouttereaux entre les grandes arcades et les tribunes de la nef. Des poutres étaient également noyées dans les parois de la coupole surmontant le chœur, ainsi que dans les murs de l’atrium. Si l’on en croit un dessin du restaurateur italien Gaetano Landriani, des tirants en bois étaient peut-être placés entre les piliers de la nef de Saint-Celse de Milan. Une poutre enfoncée dans le mur extérieur sud de la basilique Saint-Michel à Pavie incite à s’interroger sur sa fonction. On peut mettre ces exemples lombards en parallèle avec des solutions analogues adoptées à cette époque dans d’autres régions d’Italie septentrionale et dans quelques édifices bourguignons.
Une maison du XIIe siècle à Dreux (Eure-et-Loir), par Gaël Carré et Fabienne Audebrand
À l’occasion de travaux de ravalement obligatoires, les vestiges architecturaux d’une maison du XIIe siècle ont été dégagés 12, rue Sénarmont à Dreux (Eure-et-Loir), en bordure immédiate de l’église Saint-Pierre. La façade sur rue présente à l’étage une suite de quatre remarquables fenêtres géminées en plein cintre, dont la conservation des chapiteaux des baies permet de proposer une fourchette chronologique autour des années 1140-1150. Devant la qualité exceptionnelle de l’ensemble découvert, la conservation régionale des Monuments historiques a engagé une procédure de classement au titre des Monuments historiques. Parallèlement, le service départemental d’archéologie a pu mener une étude de bâti sur les deux façades dégagées de leurs enduits selon les prescriptions du service régional de l’archéologie. En dépit du temps restreint imparti à cette étude et del’impossibilité d’appréhender les intérieurs, cette découverte confirme la présence de maisons de plan massé, en forme de tour dans les agglomérations des XIIe - XIVe siècles de l’Ouest de la France. Avec cette nouvelle construction, la ville de Dreux rejoint les villes de Chartres et Bonneval dont le potentiel architectural a fait l’objet de plus d’attention.
La légende du Chevalier au cygne sur le sceau de la ville de Boulogne-sur-Mer : un hapax sigillaire, par Ambre Vilain-De Bruyne Les sceaux forment l’un des plus abondants corpus iconographiques du Moyen Âge. Ces images offrent l’avantage pour l’historien de l’art d’avoir été élaborées par ceux-là même qui les utilisent, non seulement pour exprimer leur personnalité juridique mais aussi, et peut-être surtout, pour se situer au sein d’une société très hiérarchisée. Ne constituant pas un groupe d’appartenance identifiable, les villes sont en quelque sorte dégagées de cette obligation identificatoire. À partir de la fin du XIIe siècle, lorsqu’elles se dotent de sceaux, les villes puisent au sein de répertoires iconographiques variés : écus, représentations du maire à cheval, éléments d’architecture ou saint patron. Au sein de cette production, régie par un principe typologique fort, le sceau de la ville de Boulogne-sur-Mer fait figure d’hapax. C’est en effet l’un des rares, voire peut-être le seul, à avoir recours de manière tout à fait atypique à une image narrative et profane, trouvant sa source dans la littérature courtoise. En choisissant de faire figurer sur ses deux sceaux successifs un épisode clef de la Geste du Chevalier au cygne, la ville de Boulogne rappelle, à la fin du XIIIe siècle, son origine prestigieuse dans un contexte politique troublé, puis un siècle plus tard, elle exploite de nouveau la légende dans le but de célébrer son nouveau prince : Jean de Berry.
ENGLISH SUMMARIES
Concerning the wooden armatures in Romanesque churches in northern Italy. San Ambrogio and San Celso in Milan, San Michele in Pavia, by Tancredi Bella The archives of the engineer Fernand de Dartein (1838-1912) are an important source for many Romanesque churches in northern Italy. They include a wide variety of graphic material (sketches, drawings, letters, plates) made in situ for the engravings of the colossal monograph, Etude sur l’architecture lombarde (1865-1882). Observing the monuments during their restoration in the second half of the nineteenth century, Dartein noted interesting details of construction and paid great attention to the use of wood in Romanesque construction. The most interesting discoveries concern the basilica of San Ambrogio in Milan, where one finds a kind of chaining, made of wooden armatures sunken into the lateral walls between the great arcades and the tribunes of the nave. Beams were also sunken into the walls of the cupola surmounting the choir, as well as in the walls of the atrium. If one can trust the drawing of the Italian restorer Gaetano Landriani, wooden tie rods were perhaps placed between the pillars in the nave of San Celso in Milan. The function of a beam sunken into the south exterior wall of the basilica of San Michele in Pavia remains to be clarified. These Lombard examples can be compared to analogous solutions adopted at the same time in other regions of northern Italy and in some Burgundian buildings.
A twelfth-century house in Dreux (Eure-et-Loir), by Gaël Carré and Fabienne Audebrand The architectural vestiges of a twelfth-century house were uncovered during an obligatory resurfacing and repointing at n° 12 rue Sénarmont in Dreux (Eure-et-Loir), which is immediately proximate to the church of Saint-Pierre. The façade on the street side has on the upper storey four remarkable gemel windows with round arches ; the preserved capitals of the bays indicate a bracketed dating of around 1140-1150. Given the exceptional quality of the discovery, the regional conservators for historical monuments have undertaken to have the building classified. At the same time, the departmental archaeological service studied the two façades that had been freed of their surface dressing. In spite of the limited time permitted for the study and the impossibility of gaining access to the interior, the discovery confirms the presence of houses with a plan in the form of a tower in towns of the twelfth to fourteenth centuries in western France. With this new construction, the city of Dreux joins Chartres and Bonneval, where architectural potentiality has received more attention.
The legend of the Chevalier au cygne on the seal of the city of Boulogne-sur-Mer : a sigillary hapax, by Ambre Vilain-De Bruyne Seals form one of the most abundant corpora of iconography from the Middle Ages. For the art historian, these images offer the advantage of having been elaborated by the people who would use them, not only to express their legal personality but also, and perhaps especially, to mark their position in a highly hierarchical society. As cities do not constitute an identifiable group, they are excused from this particular identifying obligation. From the end of the twelfth century, when they begin adopting seals, cities choose from a variety of iconographic repertories : shields, representations of the mayor on horseback, architectural elements, or a patron saint. Within this production, regulated by strongly typological principles, the seal of the city of Boulogne-sur-Mer is a hapax. It is one of the rare, if not the only seal to display what is a quite atypical narrative, profane image, drawn from courtly literature. In choosing to represent on two successive seals a key episode from the Geste du Chevalier au cygne, the city of Boulogne summons up, at the end of the thirteenth century, the memory of its prestigious origins in a politically troubled context and, a century later, it again exploits the legend as a way of celebrating its new prince : Jean de Berry.
DEUTSCHE ZUSAMMENFASSUNG
Holzeinlagen in romanischen Kirchen Norditaliens. Sant‘ Ambrogio und San Celso in Mailand und San Michele in Pavia, von Tancredi Bella . Die Archive des Ingenieurs Fernand Dartein (1838–1912) bergen ein bedeutendes Quellenmaterial für romanische Kirchen in Norditalien. Sie enthalten allerlei graphisches Material wie Skizzen, Zeichnungen, Briefe und Bildtafeln, die vor Ort gesammelt worden waren, um in Form von Stichen in die monumental angelegte Monographie mit dem Titel Étude sur l’architecture lombarde (1865-1882) integriert zu werden. In der zweiten Hälfte des 19. Jhs. beobachtete Dartein Bauwerke bei ihrer Restaurierung und vermerkte dabei interessante bauliche Details, wobei seine besondere Aufmerksamkeit der Verwendung von Holz in der romanischen Architektur galt. Die interessantesten Entdeckungen betrafen die Basilika Sant’ Ambrogio von Mailand, wo eine Art Holzverankerung in Form eines in die Traufmauern zwischen den Arkaden und den Emporen des Schiffes integrierten Holzgerüstes gefunden wurde. Man fand auch Balken, die in den Kuppelwänden über dem Chor sowie in den Mauern des Atriums eingebettet waren. Wenn man einer Zeichnung des italienischen Restaurators Gaetano Landriani Glauben schenken darf, befanden sich vielleicht Holzanker zwischen den Schiffspfeilern der Kirche San Celso von Mailand. Ein Balken in der südlichen Außenmauer der Basilika San Michele in Pavia wirft Fragen nach seiner Funktion auf. Man kann Parallelen ziehen zwischen diesen lombardischen Beispielen und ähnlichen Lösungen in anderen Regionen Norditaliens sowie in einigen Bauwerken Burgunds.
Ein Haus aus dem 12. Jh. in Dreux (im Departement Eure-et-Loir), von Gaël Carré und Fabienne Audebrand Im Zuge von vorgeschriebenen Gebäudereinigungsarbeiten wurden in der Rue Sénarmont Nr. 12 in Dreux, direkt neben der Kirche Saint-Pierre Reste eines Hauses aus dem 12. Jh. freigelegt. Straßenseitig weist die Fassade im ersten Stock eine Reihe von vier bemerkenswerten doppelten Rundbogenfenstern auf, deren erhaltene Fensterkapitelle auf ein Zeitfenster um 1140-1150 schließen lassen. Angesichts der außergewöhnlichen Qualität des freigelegten Ensembles betreibt das regionale Denkmalamt seine Aufnahme in die Denkmalliste. Gleichzeitig konnte das Amt für archäologische Denkmalpflege des Departements an beiden nunmehr vom Putz befreiten Fassaden Bauforschungen gemäß den Richtlinien der regionalen archäologischen Behörde durchführen. Obwohl für diese Studie nur wenig Zeit zur Verfügung stand und eine Kenntnis der Innenseite nicht möglich war, bestätigt diese Entdeckung die Existenz von turmähnlichen Häusern auf Plangrundrissen in westfranzösischen Ansiedlungen des 12. und 13. Jhs. Mit dieser Neuentdeckung befindet sich Dreux nun in der Gesellschaft von Städten wie Chartres und Bonneval, deren Architekturpotential allerdings mehr Aufmerksamkeit zuteil geworden war.
Die Legende des Schwanenritters auf dem Siegel der Stadt Boulogne-sur-Mer : ein Hapaxlegomenon in der Siegelikonographie, von Ambre Vilain-De Bruyne Siegel gehören zu den ergiebigsten ikonographischen Korpora des Mittelalters. Für den Kunsthistoriker haben diese Bilder den Vorteil, dass ihre Gestalter auch ihre Verwender sind. Sie sind nicht nur Ausdruck ihrer Rechtspersönlichkeit, sondern dienen auch dazu, und vielleicht vor allem, sich in einer stark hierarchischen Gesellschaft zu positionieren. Da die Städte zu keinem identifizierbaren Gesellschaftsverband gehörten, bestand für sie auch keine Identifizierungspflicht. Ab Ende des 12. Jhs. statteten sich die Städte mit Stadtsiegeln aus und bedienten sich dabei vielerlei ikonographischer Quellen, wie zum Beispiel Wappenschilder, Reiterdarstellungen des Bürgermeisters, Architekturelemente oder heiliger Stadtpatrone. In dieser stark typologisierten Produktion bildet das Stadtsiegel von Boulogne-sur-Mer ein Hapaxlegomenon. In der Tat ist es ein seltenes, wenn nicht das einzige Stadtsiegel, welches auf ganz untypische Weise auf eine narrative und profane Darstellung zurückgreift, die aus den Quellen der höfischen Literatur schöpft. Indem die Stadt Boulogne auf ihren beiden aufeinander folgenden Siegeln ein Schlüsselereignis des Heldenliedes vom Schwanenritter wählt, möchte sie am Ende des 13. Jhs., in einer Zeit politischer Wirren an ihren glänzenden Ursprung erinnern und ein Jahrhundert später macht sie sich die Legende aufs Neue zunutze, um ihren neuen Fürsten Jean de Berry zu feiern.
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