BM 171-1 2013

Le Louvre, Saint-Urbain de Troyes et la cathédrale de Bordeaux

Après trois articles très différents sur l’enceinte du Louvre, une clef pendante à Saint-Urbain de Troyes et une analyse nouvelle de la façade sud de la cathédrale de Bordeaux, ce numéro de varia offre les rubriques habituelles : Actualités, chronique et bibliographie.

Articles
Une nouvelle vision du rapport entre le Louvre et l’enceinte de Philippe Auguste à Paris, par Denis Hayot
Une voûte à clef pendante du XIIIe siècle à Saint-Urbain de Troyes, par Yves Gallet
La façade du bras sud du transept de la cathédrale de Bordeaux, par Markus Schlicht

Actualité
Indre-et-Loire. Loches. Une maison du XVIe siècle inédite. Observations pendant les travaux de réhabilitation (Gérard Fleury) - Maine-et-Loire. Angers, château. Datation de la herse en bois de la porte des Champs (Jean-Yves Hunot) - Vienne. Poitiers. Les décors peints du bras sud du transept de la cathédrale Saint-Pierre (François Jeanneau) - Suisse. Sion. Musée d’histoire du Valais, Valère (Pierre Garrigou Grandchamp)

Chronique
Saint-Martial de Limoges. L’église Saint-Pierre-du-Sépulcre d’après les récentes recherches archéologiques (Éliane Vergnolle). — Deux devants d’autel carolingiens de Saint-Martial de Limoges (Éliane Vergnolle) - Civil et religieux médiéval. Systèmes médiévaux de mesure dans l’Italie du nord (Robert Carvais). — Une « sainte-chapelle » à Matha (Charente-Maritime) (Dominique Hervier) - Architecture. XVIe, XVIIe, XVIIIe siècle. Un caprice architectural à Caen : le jardin des « Gens-d’Armes » (Jean Guillaume). Signalement : Le jeu de paume du XVIe siècle de Suze-la-Rousse (Drôme) (Alexandre Cojannot). — Un grand château vu au travers des péripéties du chantier : Bénouville (Jorg Garms) - Horloges d’églises, XIVe-XXe siècle. Horloges et horlogers en Normandie (XIVe - XVIe siècle) (Howard Bradley). — Un cas exemplaire d’archéologie horlogère en Suisse (Howard Bradley). — Horloges d’édifices en Luchonnais : une fabrication encore en activité au début du XXe siècle (Philippe Monot) - Architecture religieuse, vitrail et art sacré. XIXe-XXe siècle. Aspect de la reconstruction religieuse catholique en Chine après la révolte des Boxers (Françoise Hamon). — Art sacré du XXe siècle : vitalité de la recherche (Dominique Hervier). — La Seconde Reconstruction en Basse-Normandie : le vitrail (Véronique David). — Signalement : Michel de Boüard, un intellectuel en Normandie au XXe siècle (Dominique Hervier). — Une jeune revue picarde (Dominique Hervier).

Bibliographie
Architecture du Moyen Âge. Actualité de l’art antique dans l’art roman (Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa). L’Antiquité dans l’art roman. Persistance et résurgence de l’Antiquité à l’époque romane (Quitterie Cazes). — Philippe Bernardi, Bâtir au Moyen Âge (XIIIe-milieu XVIe siècle) (Thomas Coomans). — Aline Magnien (dir.), Saint-Riquier. Une grande abbaye bénédictine (Isabelle Havard). — Claude Andrault-Schmitt, La cathédrale de Tours (Peter Kurmann). — Leonhard Helten, Mittelalterliches Masswerk. Entstehung – Syntax – Topologie (Peter Kurmann). — Agnès Marin (dir.), Maison dite « des Dames de la Foi » (Périgueux, 24) (Anne-Laure Napoléone). — Elisabeth Sirot, Allumer le feu. Cheminée et poêle dans la maison noble et au château du XIIe au XVIe siècle (Julien Noblet) - Architecture. XVe-XVIIIe siècle. Julien Noblet, En perpétuelle mémoire. Collégiales castrales et Saintes-Chapelles à vocation funéraire en France (1450-1560) (Flaminia Bardati). — Alexandre Gady (dir.), Jules Hardouin-Mansart 1646 - 1708 (Jörg Garms). — Claire Constans et Mathieu da Vinha (dir.), Les grandes galeries européennes, XVIIe-XIXe siècle (Nicolas Courtin). — Jean-François Leiba-Dontenwill et Roselyne Bussière et alii, Escaliers parisiens sous l’Ancien Régime. L’apogée de la serrurerie (Marie-France Lacoue-Labarthe). — Alexandre Gady, Versailles. La fabrique d’un chef d’œuvre (Juliette Hernu-Bélaud) - Sculpture. Marion Boudon-Machuel, (éd.), La sculpture française du XVIe siècle. Études et recherches (Françoise de La Moureyre) - Émaux. Marie-Madeleine Gauthier (†), Élisabeth Antoine et Danielle Gaborit-Chopin (dir.), Corpus des émaux méridionaux, tome II, L’apogée 1190-1215 (Jean-François Boyer). — Danielle Gaborit-Chopin et Frédéric Tixier (dir.), L’Œuvre de Limoges et sa diffusion. Trésors, objets, collections (Christine Descatoire) - Dessin. Jean-François Bédard, Decorative Games. Ornament, Rhetoric, and Noble Culture in the Work of Gilles-Marie Oppenord (1672-1742) (Peter Fuhring) - Livre reçu.

Résumés analytiques

Une nouvelle vision du rapport entre le Louvre et l’enceinte de Philippe Auguste à Paris, par Denis Hayot
Les deux plus grands chantiers parisiens entrepris par Philippe Auguste à la charnière des XIIe et XIIIe siècles, l’enceinte urbaine et la forteresse du Louvre, sont liés par une dimension stratégique particulière, dont la compréhension souffrait jusqu’à présent de la méconnaissance du rapport existant entre les deux. L’interprétation retenue dans toute l’historiographie jusqu’ici admettait, sans aucune preuve matérielle, que l’enceinte urbaine se prolongeait le long du fossé oriental de la forteresse. Or, les représentations des XVe et XVIe siècles montrent qu’en réalité, l’enceinte s’interrompait purement et simplement à la hauteur de la forteresse. Surprenante en apparence, cette configuration est pourtant la seule qui pouvait permettre au Louvre d’assumer correctement son rôle stratégique : celui d’une forteresse pleinement indépendante de la ville et pouvant jouer, grâce à ses deux entrées ouvrant sur la ville et sur la campagne, le rôle d’une véritable porte hypertrophiée, assurant au roi le contrôle de Paris.

Une voûte à clef pendante du XIIIe siècle à Saint-Urbain de Troyes, par Yves Gallet
Monument insigne de l’art gothique rayonnant, la collégiale Saint-Urbain de Troyes présente, dans sa sacristie méridionale, une voûte à clef pendante qui n’a jamais été publiée. Le présent article est la première étude scientifique qui lui soit consacrée. La critique d’authenticité permet de conclure que, si la voûte actuelle résulte d’un remontage effectué par Selmersheim en 1877, le bouton de la clef pendante, sculpté d’un Couronnement de la Vierge, est ancien. L’étude stylistique, croisée avec l’analyse des phases de construction de la collégiale, conduit à une datation autour de 1280-1290. La signification possible de cette clef est examinée dans le contexte théologique qui mène à l’instauration de la Fête-Dieu par Urbain IV, fondateur de la collégiale. Ainsi datée, la voûte à clef pendante de Saint-Urbain de Troyes s’avère être la seule connue à ce jour sur le sol français pour tout le XIIIe siècle. Elle revêt un intérêt particulier étant donné le succès de ce type d’ornement architectural dans le style flamboyant en France, mais aussi dans trois chantiers majeurs du gothique européen au milieu du XIVe siècle – la cathédrale de Strasbourg, le Palais des Papes d’Avignon, la cathédrale de Prague –, qui passaient jusqu’à présent pour les plus anciens exemples de monuments gothiques dotés de voûtes à clefs pendantes.

La façade du bras sud du transept de la cathédrale de Bordeaux, par Markus Schlicht
La façade sud du transept de la cathédrale de Bordeaux a été jusqu’à présent considérée comme homogène, érigée sans hiatus notable durant la première moitié du XIVe siècle. Achevée en 2010, la récente campagne de restauration et de nettoyage de cette partie de l’édifice a permis d’en réexaminer les structures. Il en résulte une histoire de construction bien plus mouvementée que soupçonnée dans le passé. Après l’implantation du bras sud dès la fin du XIIIe siècle, les bâtisseurs décidèrent, dans la deuxième décennie du XIVe siècle, de le doter d’un grand portail sculpté ; les conditions matérielles pour la réalisation de cette nouvelle œuvre ambitieuse, directement inspirée du gothique du Nord de la France, avaient été créées par les abondants moyens financiers mis à disposition par le pape Clément V à partir de 1307. Après l’achèvement du portail et de l’étage inférieur des tours, les bâtisseurs semblent avoir délaissé la façade sud pour concentrer leurs efforts sur les parties basses du bras nord du transept, puis le triforium et les fenêtres hautes du chevet. C’est alors seulement, c’est-à-dire vers 1360-1370, que l’on reprit la construction du bras sud en y ajoutant le deuxième niveau des tours et la partie correspondante de la façade. Vers 1400, toutefois, le projet de la façade et de ses deux tours fut profondément modifié d’un double point de vue, structurel et formel. En effet, les bâtisseurs décidèrent de surélever les tours avec un troisième niveau et des flèches en pierre, ce qui nécessita le comblement des grandes arcades de leurs salles basses afin de leur permettre de porter ce poids supplémentaire, non prévu initialement. Du point de vue formel, le vocabulaire austère caractéristique du triforium et des fenêtres hautes du chevet fut alors remplacé par une modénature bien plus élaborée et de riches compositions de remplages. À moins qu’elle ne s’explique par des dommages survenus en cours de construction ou peu après – mais tout indice dans ce sens fait défaut –, la réfection complète de la rose et de l’arcature en dessous vers 1400 semble avoir été motivée par ces nouvelles préférences esthétiques, correspondant davantage au caractère représentatif que l’on souhaitait dorénavant conférer à la façade sud.

English summaries (Traduction de Patricia Stirnemann)

A new insight on the relation between Philippe Auguste’s Louvre and the fortified wall he had built around Paris, by Denis Hayot
The two great Parisian constructions undertaken by Philippe Auguste at the turn of the twelfth and thirteenth centuries, the wall around the city and the fortress of the Louvre, are linked by a special strategic dimension that has not been fully grasped up to now because of a misunderstanding of the relation existing between the two. The interpretation given in all the foregoing historiography states, without any material proof, that the city walls continued along the eastern moat of the fortress. Fifteenth- and sixteenth-century images show, however, that the wall simply stopped at the fortress. Although surprising in appearance, this configuration is nonetheless the only one that allows the Louvre to assume its strategic role correctly : that of a fortress fully independent from the city, able to play the role of a veritable hypertrophied portal thanks to its two entries that open onto the city and the countryside, and thus assuring the king’s control of Paris.

A thirteenth-century hanging keystone in Saint-Urbain in Troyes, by Yves Gallet
The collegiate church of Saint-Urbain in Troyes, a remarkable rayonnant monument, preserves in its south sacristy a hanging keystone that has never been published. It is studied for the first time in this article. Critical research on its authenticity allows us to conclude that whereas the actual vault is a remounting made by Selmersheim in 1877, the boss, which is carved with a Coronation of the Virgin, is ancient. The stylistic study, combined with an analysis of the phases of construction of the church, results in a dating of around 1280-1290. The possible meaning of the keystone is examined in the theological context surrounding the establishment of the observance of the Fête-Dieu by Urbain IV, founder of the collegiate church. Given its dating, the keystone at Saint-Urbain de Troyes turns out to be the only thirteenth-century example known on French soil. The keystone is of particular interest given the success of this type of architectural ornament in the flamboyant style in France, but also in three major European constructions of the mid fourteenth century – the Cathedral of Strasbourg, the Papal Palace at Avignon, and the Cathedral of Prague –, which until now were thought to be the oldest examples of Gothic monuments with hanging keystones.

The façade of the south transept of Bordeaux Cathedral, by Markus Schlicht

The façade of the south transept of Bordeaux Cathedral has always been considered homogeneous, built without significant interruption during the first half of the fourteenth century. A recent campaign of restoration and cleaning to that part of the building was completed in 2010 and allowed a re-examination of the structures, revealing a much more eventful construction history than previously suspected. After the implantation of the south transept toward the end of the thirteenth century, the builders decided in the second decade of the fourteenth century to provide it with a great sculpted portal. The material conditions for the realisation of this ambitious addition, directly inspired by northern French Gothic architecture, were created by the abundant financial means provided by Pope Clement V beginning in 1307. After the completion of the portal and the lower storey of the towers, the builders seem to have put aside work on the south façade so as to concentrate their efforts on the lower portions of the north transept, followed by the triforium and clerestory of the chevet. In was only then, around 1360-1370, that construction resumed on the south transept with the addition of a second storey to the towers and a corresponding level on the façade. Around 1400, however, the project for the façade and its two towers was profoundly modified, both structurally and formally. The builders decided to raise the towers with yet a third storey and stone spires, which required the filling in of the great arcades in the rooms of the lower storeys so that they could carry the new additional weight. From a formal point of view, the austere vocabulary of the triforium and clerestory in the chevet was then replaced with more elaborate outlines and richer tracery. The complete re-building of the rose and the arcade below around 1400 – perhaps caused by damage incurred during construction, but for this there is no evidence – seems to have been motivated by new aesthetic preferences corresponding more closely to the representative character that the builders now wished to confer on the south façade.

Deutsche Zusammenfassung (Traduction de Pierre Steimer)

Der Bezug vom Louvre zur von König Philipp II. August errichteten Pariser Stadtmauer in neuer Sicht, von Denis Hayot
Die beiden großen Pariser Baustellen König Philipps II. August an der Wende vom 12. zum 13. Jh., die Stadtmauer und die Festung des Louvre, sind aufgrund einer besonderen strategischen Dimension miteinander verbunden. Bisher wurde dieser Bezug aus Unwissenheit allerdings nicht verstanden. Bisher nahm die Geschichtsschreibung allgemein an, jedoch ohne konkreten Beweis, dass die Stadtmauer entlang dem östlichen Festungsgraben verlief. Darstellungen des 15. und 16. Jhs. zeigen jedoch, dass die Stadtmauer auf der Höhe der Festung ganz einfach unterbrochen war. Dieser Zustand scheint überraschend, ist jedoch der einzig mögliche, um die strategische Rolle des Louvre angemessen darzutun, die Rolle einer Festung nämlich, die völlig unabhängig von der Stadt war und die dank ihrer beiden Eingänge zur Stadt und zum Land hin, die Rolle eines wahrhaft überdimensionalen Tores innehatte und damit dem König die Kontrolle über Paris sicherte.

Ein Hängeschlussstein des 13. Jhs. in Saint-Urbain in Troyes, von Yves Gallet
Die Stiftskirche Saint-Urbain in Troyes ist ein hochbedeutsamer Bau der Rayonnantgotik, deren Südsakristei einen Hängeschlussstein birgt, der nie eine Veröffentlichung erfahren hat. Der vorliegende Artikel ist die erste wissenschaftliche Studie, die ihm gewidmet ist. Die kritische Echtheitsanalyse lässt den Schluss zu, dass, wenn auch das heutige Gewölbe einer Wiederherstellung durch Selmersheim 1877 geschuldet ist, der mit einer Marienkrönung geschmückte Schlussstein des Abhänglings alt ist. Die Stilanalyse, gekreuzt mit der Analyse der Baugeschichte der Stiftskirche ergibt eine Datierung in die Jahre 1280-1290. Möglicherweise steht die Bedeutung des Schlusssteins im theologischen Zusammenhang mit der Einführung des Fronleichnamsfestes durch Papst Urban IV., den Gründer der Stiftskirche. Aufgrund der Datierung stellt das Hängegewölbe von Saint-Urbain in Troyes das bisher einzig bekannte des 13. Jhs. auf französischem Boden dar. Dadurch erlangt es eine besondere Bedeutung in Anbetracht der Verbreitung dieses Architekturornamentes im französischen Flamboyantstil, aber auch auf drei herausragenden Baustellen der europäischen Gotik des 14. Jhs. – des Straßburger Münsters, des Papstpalastes in Avignon und des Prager Veitsdoms – die bisher als die ältesten Beispiele gotischer Bauwerke galten, die mit Hängegewölben ausgestattet wurden.

Die südliche Querhausfassade der Kathedrale von Bordeaux, von Markus Schlicht
Bisher galt die südliche Querhausfassade der Kathedrale von Bordeaux als ein homogener, in der ersten Hälfte des 14. Jhs. ohne besondere Unterbrechungen errichteter Bauteil. Die jüngste, 2010 beendete Restaurierungs- und Reinigungskampagne ermöglichte eine Strukturanalyse dieses Bauteils, die deutlich mehr Bewegung als bisher angenommen in die Baugeschichte bringt. Nachdem Ende des 13. Jhs. der südliche Querhausarm stand, beschlossen die Erbauer im zweiten Jahrzehnt des 14. Jhs., es mit einem großen Skulpturenportal auszustatten ; seit 1307 hatte nämlich Papst Klemens V. großzügige Finanzmittel zu Verfügung gestellt, die dieses neue von der nordfranzösischen Gotik inspirierte Unternehmen möglich machten. Nach Vollendung des Portals und der unteren Register der Türme scheinen die Erbauer die Südfassade vernachlässigt und sich energisch den unteren Teilen des Nordquerhauses, danach dem Triforium und den Fenstern des Hochchores gewidmet zu haben. Nun erst, also um 1360-1370 wurde am Südquerhaus weitergebaut. Dann errichtete man das zweite Register der Türme und den dazu entsprechenden Fassadenteil. Allerdings wurde um 1400 das Projekt der Fassade und ihrer beiden Türme grundlegend verändert, und zwar in doppelter Hinsicht, strukturell und formal. In der Tat beschlossen die Erbauer, die Türme um ein drittes Register sowie steinerne Turmhelme zu erhöhen, was die Vermauerung der großen Arkaden der unteren Turmräume notwendig machte, um das anfänglich nicht vorgesehene zusätzliche Gewicht aufzufangen. Formal gesehen wurde nun das strenge Vokabular des Triforiums und des Obergadens durch eine viel feiner gearbeitete Profilierung und reiche Maßwerkkompositionen abgelöst. Mag sein, dass die im Bauverlauf oder wenig später aufgetretenen Schäden an der großen Fensterrose der Grund waren, – dafür sprechende Anzeichen fehlen jedoch völlig – das Motiv für die grundlegende Wiederherstellung der Rose um 1400 und der darunter liegenden Arkaden scheinen neuen ästhetischen Vorlieben geschuldet, die dem Bedürfnis nach Repräsentation, die man nunmehr für die Südfassade wünschte, besser entsprachen.

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